Nous allons maintenant vous présenter brièvement chacune des couches du modèle OSI :
– La couche physique (Physical Layer) est la couche la plus basse. Comme son nom l’indique, elle permet la connexion physique entre deux instances communiquantes. Autrement dit, elle maintient, créé, désactive ou transmet des flux d’octets entre deux systèmes. Par conséquent, cette couche est sollicitée dans n’importe quel type de communication.
– La couche de liaison des données (Data-Link Layer) se préoccupe du transfert de données entre les deux systèmes interconnectés. Elle complète la couche physique, qui n’émettait que de simples octets sans signification et sans erreurs (la couche physique vérifie que 1 = 1 et que 0 = 0 en début et fin de connexion), en des transmissions plus complexes, pourvues de systèmes d’erreurs et de contrôle du flux. Elle segmente les données à envoyer et les gère. Elle est capable de maintenir, détruire ou créer un envoi de données entre deux systèmes.
– La couche réseau (Network Layer) est une couche primordiale de l’organisation des réseaux informatiques, car elle gère l’adressage et le routage sur le réseau. Cette couche, au milieu des autres, a pour but de transmettre les données entre les couches basses et les couches plus hautes. Elle est notamment responsable de l’adressage des données (savoir qui envoie des données à qui).
– La couche de transport (Transport Layer) est responsable de l’intégrite des paquets transmis des couches supérieures à la couche réseau. En réception, elle réassemble les segments de données pour qu’elles soient traitées par les couches supérieures. Elle permet aux couches supérieures de s’occuper d’autres choses que l’efficacité ou des moyens de transmission effectifs.
– La couche de session (Session Layer) est responsable de l’établissement et du maintien d’une connexion entre les applications communicantes au travers des différents systèmes.
– La couche de présentation (Presentation Layer) s’occupe comme son nom l’indique de la présentation des données de manière compréhensible à l’application locale communiquante (par exemple, encryptage ou compression des données).
– La couche d’application (Application Layer) transmet simplement les ordres et besoins de l’application aux couches inférieures.
Nous avons eu l’occasion de citer la segmentation en paquets des données lors des communications. Ces paquets sont donc des "morceaux" de données, chacun utilisant scrupuleusement les protocoles de communication établis (un peu comme une suite de paquets passant dans un bureau de la poste, triés par destination, étiquettés, etc..).
Partant de la couche de l’application, un paquet va traverser toutes les couches, de la plus haute à la plus basse, jusqu’à la couche physique. Ce procédé est appellé communément l’encapsulation du paquet. Chaque paquet contient des en-têtes et un corps. Les en-têtes définissent le protocole de communication suivi, le type de données présentes, leur longueur. Le corps contient les données transmises elles-mêmes. Ainsi, chaque couche apporte sa contribution au corps du paquet en ajoutant des données à celles inscrites par les couches qui lui sont supérieures.
Souvent, on métaphorise les couches réseaux à l’aide d’une entreprise d’envoi constituée de sept services différents. Chaque service est spécialisé dans son travail et n’est pas capable d’effectuer le travail des autres. Quand le service d’enpaquettage a mis les données primaires dans le paquet, il met le paquet dans un sac inter-service, n’oublie pas de remplir l’étiquette attachée au sac pour que le service suivant comprenne ce qui a été fait et l’envoi. Ainsi, chaque service fait son office et le paquet arrive au service d’envoi qui l’expédie à l’adresse indiquée.
Quand deux systèmes communicants font transiter des paquets par des sources intermédiaires (routeurs, réseau local, internet, etc..), les paquets ne se transmettent qu’aux couches physique, liaison de données et réseau, puisque arrivé ici, le réseau reroute le paquet vers sa destination réelle. Ainsi, les données ne sont pas traitées par les systèmes non concernés par l’échange.